La présence de la cigogne en Alsace date au moins du Moyen-âge, la première référence historique émane des Annales des Dominicains de Colmar datant de la fin du 13ème siècle, qui fait mention de leur retour printanier.
On  ne connaît pas l’effectif précis sur l’ensemble de la région pour la  période antérieure à 1927, on l’estime oscillant autour de 15 couples  pour la période avant-guerre. Un fort effectif est encore recensé en  1945 avec 177 nids, mais les années à venir seront marquées par un  impressionnant déclin. On passera de 145 couples en 1960 à 9 couples en  1974.
C’est  à partir de ces années-là, que des ornithologues inspirés par  l’expérience de Max BLOESCH en Suisse, et soucieux de revoir l’oiseau  symbole nicher sur les clochers, entameront un programme de  réintroduction basé sur la sédentarisation des oiseaux, pour leur éviter  de périr lors de leur migration.  Dès lors le nombre de couples  nicheurs ne va cesser d’augmenter: 21 en 1980, 31 en 1987 pour atteindre  près de 360 couples en 2005.
A  l’heure actuelle, la cigogne semble donc tirée d’affaire et le  programme de réintroduction a largement ralenti, mais divers  organismes  (APRECIAL,CNRS, SOS Cigogne …) continuent de veiller sur la  population régionale.
Il y a actuellement des nids construits à Turckheim : 
- Sur la Porte de France,
 - Sur l’école
 - …
 
ainsi qu’un nid « sauvage » que les cigognes ont installé sur la cheminée d’une maison particulière.
Elles  sont nourries quotidiennement sur le site du Parc à cigognes, dans la  zone de loisirs « Baradé » qui abrite 4 pensionnaires, maintenues en  captivité pour leur faire perdre l’instinct de migration.
				




